Réponse de EBLIDA à la Proposition de Directive sur l'Harmonisation de certains aspects du droit d'auteur et des droits voisins dans la Société de l'Information

Commentaires sur le texte de la proposition amendée du 14 septembre 2000 approuvés par COREPER

Le texte de la Position Commune représente une amélioration et nous comprenons que le Conseil s'est efforcé d'aboutir à une approche plus équilibrée comme il est recommandé par les traités internationaux.

En priorité, nous souhaitons maintenir cet équilibre qui, nous le croyons, est essentiel pour permettre aux citoyens européens de bénéficier des technologies numériques et non pas d'être inhibés par elles.

Nous apprécions l'attention spéciale accordée aux bibliothèques, aux archives, aux musées, aux établissements d'enseignement et de la culture qui servent l'intérêt du public et qui sont au centre des aspirations à la création d'une Société de l'Information ouverte à tous.

Pourtant nous nourrissons encore quelques craintes. La portée des amendements peut être minimisée en raison des pouvoirs accordés aux ayants droit en matière de mesures techniques de protection dans l'environnement numérique. Si l'Europe veut être compétitive sur les marchés mondiaux, la directive de l'Union européenne ne doit pas être plus restrictive que les traités internationaux.

S'il devait y avoir une possibilité d'introduire de nouveaux amendements dans le texte, EBLIDA en appelle au Parlement Européen pour :

La Haye, octobre 2000